Une année au... Viêtnam

Une année au... Viêtnam

Départ et voyage aller

C’est parti pour 10 jours à la campagne vers le centre du Viêtnam. Au programme, un jour à la montagne, un jour à la mer et 8 jours dans la famille d’un ami à fêter le Tết dignement avec tous les oncles et tantes de la famille (et je peux déjà dire qu’ils sont nombreux).

 

À la gare routière c’est un sacré fouttoir. Des dizaines de cars pour toutes les destinatiosn et chacun chargé à bloc de paquets. On emmène tout durant cette semaine, même parfois sa moto dans la soute du car.

Bref, car à couchettes vu les 12 heures qu’on doit y passer. 3 rangées de 7 couchettes sur 2 étages. Ca a l’air très bien sauf que c’est le modèle vietnamien, à savoir 1m60 pour les plus grands… Tout irait bien sans Modern Talking et Abba en boucle à la télé du car, suivis par un affreux spectacle de danse… 3 heures de route et pause repas comprise dans le billet.

Deuxième halte après 8 heures de route. On a pu somnoler à peine parce que le chauffeur klaxonne sans arrêt en dépassant tout ce qui se trouve sur la route, entre 90 et 120 km/h sur toutes les routes possibles. Bien entendu, il n’y a pas de limite de décibels pour les klaxons… Je crois que le chauffeur à un rendez-vous… Duy lui traduit qu’à mes yeux il ferait un excellent pilote d’ambulance…

 

Minuit, arrivée à destination bien avant l’heure par 15 degrés et 99% d’humidité. Ca change des 34 de Sài Gòn. Thương, un ami et collègue, nous accueille dans sa plus grosse veste. Encore une demi-heure de taxi derrière un Thương frigorifié à moto et on arrive chez lui (voir l’article Tây Sơn et Phu Phong). Après ce voyage, nous sommes enfin arrivés dans la province de Bình Dịnh, bien connue pour ses arts martiaux et son alcool de riz trop fort.

 

Au matin, départ pour le Resort dans la montagne que nous à réservé Thương, à Phu Phong. Personnellement, je me suis retrouvé à l’arrière d’une moto-taxi (entendez un vieux sur une moto toute pourrie…), à blinde en plein Vietnam avec 3 sacs sur le dos dont aucun à moi et pas de pièce d’identité. C’était un peu merdique et parfois il faut juste faire confiance.

 

Après une bonne nuit de sommeil dans des lits, taxi jusqu’à la ville en bord de mer, Quy Nhơn. Trop facile… Là je vous rappelle juste qu’on a une personne en chaise roulante donc à mobilité très réduite avec nous. Petit crochet par Tây Sơn pour la démo d’arts martiaux et arrivée milieu d’aprème à la mer.

 

Nous avons cherché sur le moment (faut vraiment vraiment avoir confiance) les billets et enfin pris le car pour la province où vivent les parents à Duy. 4 heures d’enfer, tout à l’avant du car avec un type qui doublait en permanence poids-lourds, voitutes, motos en klaxonnant comme un malade et en prennanty l’autre côté de la route (où il y avait du monde aussi, forcément). Me suis vu mourir quelques fois et quelques autres des motos en contre-sens…

 

Finalement tout va bien, arrivé à Quảng Ngãi le soir, accueillis chez un de ses oncles par une pleine caisse de Heineken. Quelques bières plus tard, arrivés enfin chez les parents de Duy.

 

Je crois qu’on peut dire que le voyage aller a été une aventure en lui-même…



17/02/2011
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