Une année au... Viêtnam

Préparer ce grand voyage m'enseigne certaines choses. Je découvre qu'on a beau se sentir seul parfois (mal récurrent en Occident...), il en est tout autrement dans la réalité. Cela vaut pour tous ou presque. Nous avons tous une famille, des gens qui tiennent à nous, une flopée de personnes prêtes à nous rendre service même si l’on n’en n’a pas conscience.

J'ai brassé jusqu'à présent beaucoup de choses, rencontré pas mal de soucis organisationnels, trouvé nombre de plans B et, surtout, échangé avec un maximum de monde. D'une façon ou d'une autre, parce que revoir cette personne avant de partir est important, parce que l'on a besoin du savoir de l'autre, parce qu'on rend un service, offre quelque chose que l'on jetterais autrement, cherche la personne qui connaît quelqu'un qui a une solution à nous apporter, parce qu'on rencontre la personne-ressource qui sait prononcer les mots qui motivent ou mettent du baume au cœur quand le moral est atteint (après un téléphone aux impôts...) ou quoi que ce soit d'autre, il y a tout un ensemble de connexions qui se font. Et je crois que certaines choses ne sont pas possibles sans ces connexions.

Là j'ai juste l'impression de partir bientôt à l'autre bout du monde avec 100 personnes. Quelle qu'en soit la raison, vous êtes beaucoup à m'accompagner virtuellement au Viêtnam, beaucoup à avoir travaillé indirectement pour les bénéficiaires de l'association et plus encore dans mon coeur.

Ça me touche beaucoup…